Leaticia Marie Eliane Nabi

La journée internationale de la jeune fille

La journée internationale de la jeune fille. Crédit : Google

L’autre moitié du ciel est mise à l’honneur chaque année, à la date du 11 octobre. En effet, il est important de rappeler que la jeune fille existe et qu’elle a des défis à relever. La journée internationale de la jeune fille est une initiative de Plan International, une organisation non gouvernementale (ONG). Cette dernière mène des actions pour promouvoir les droits des jeunes filles qui ne sont pas respectés, malgré les textes adoptés.

Chaque année, Plan International définit un thème en rapport avec la situation politique, socioéconomique ou environnementale des citoyens du monde. Elle organise différentes activités autour de cet thème, qui sont bénéfiques pour les jeunes filles et leurs pays respectifs. Il s’agit en effet de thèmes pertinents et qui correspondent au contexte actuel. Comment Plan International peut-il plus avoir d’impacts positifs dans la vie des jeunes filles concernées et mener à bien la mission lui confiée ? J’aborderai d’abord la sensibilisation qui est primordiale dans toute mission, ensuite la possibilité pour les jeunes filles de rêver, car avoir des rêves est important et enfin le retour aux sources qui est essentiel pour toute personne afin de mener à bien sa vie humaine.

La sensibilisation

Partout ailleurs, la jeune fille ignore encore certaines choses qui peuvent la concerner directement. Qu’elle vienne de la zone rurale ou urbaine, il y a des éléments de sa vie dont le contrôle lui échappe. C’est pourquoi la sensibilisation lors de la journée internationale de la jeune fille est très importante et doit être, si je peux le dire, accentuée. Suivant l’éducation inculquée au sein de la famille ( soumission aveugle, réservée, travailleuses acharnées, naïves… ), elles sont plus exposées à se faire exploiter par des personnes ayant des intentions malveillantes pour un salaire misérable. Nombreuses sont celles qui ne firent pas d’étude ou mirent un terme pour diverses raisons ( mariages précoces ou forcés, grossesses indésirables, situation financière précaire des parents, etc.).

Le fait est de protéger d’une part les jeunes filles contre les éventuels harcèlements sexuels via les réseaux ou médias sociaux, les propositions douteuses en échange de biens matériels. Je peux citer en exemple « les lingettes hygiéniques », « les téléphones mobiles », « les beaux vêtements et belles chaussures », « la promesse d’un mariage », « de l’argent », etc. Et d’autre part, il est nécessaire d’enseigner à la jeune fille l’importance de l’école et d’être autonome financièrement. La finalité est tout simplement l’apprentissage d’un métier, d’être épanouie et de pouvoir subvenir à ses besoins personnels ou aux besoins de son ménage, si elle se marie.

La sensibilisation est une tâche quotidienne. Il faut que les différentes entités engagées puissent continuer cette lutte, car on ne cesse jamais de parler.

La possibilité de rêver

La vérité, c’est que la parole est importante, mais passer à l’action ou même la simulée est un grand pas. Peu de femmes occupent des postes remarquables au sein des gouvernements de plusieurs Etats, comme au Burkina Faso. Ce qui ne donne pas envie des fois à la jeune fille de rêver plus. Au regard ce qu’elle constate dans son entourage. Faire des études n’a jamais été un frein pour l’accomplissement d’une personne. Dans le cas contraire, les hommes auraient arrêté à un moment donné. On dira que la femme est le pilier d’une famille, elle assure l’éducation des enfants. Cependant, que pourrait apprendre une femme non instruite à ses enfants ? Comment pourrait-elle être une aide infaillible pour son mari ? L’éducation précaire a démontré ses limites avec l’évolution du monde. Il est temps que les hommes, les futurs maris et les dirigeants l’acceptent.

Pour être des femmes de vision, la jeune fille doit rêver. Elle doit, en effet, pouvoir rêver de faire des métiers extraordinaires. Oui, rêver qu’elle peut changer le cours de la vie d’un peuple, d’une nation. La jeune fille doit rêver et penser accomplir des exploits par ses propres moyens. Et non lui rappeler qu’elle est juste une épouse, une mère au foyer, une éducatrice, une dame à tout faire ( surtout dans le cadre des différentes croyances religieuses ). Aucun être humain n’est né pour être l’esclave de l’autre.

La généralisation est loin d’être mon objectif. Il faudrait leur laisser la possibilité de voir autrement la vie et de réaliser leur rêve. Que cela soit pendant la journée internationale de la jeune ou les autres jours.

Le retour aux sources

Avec la globalisation, des cultures perdent leurs repères et adhérent à des valeurs, qui s’adaptent difficilement à leurs anciennes pratiques ou même à leur vie moderne. Lors de cette journée, l’appel aux sources était alarmant. De nos jours, la jeune fille subit des maltraitances physiques et psychologiques que les anciens n’accepteraient pas à une époque. Par exemple, le droit à la parole ou à un héritage. De nos jours, le jeune homme a un comportement irrespectueux envers la jeune fille. Les anciens toléreraient peu cela. La racine des bonnes mœurs est en mauvais état, mais restaurable. Il est difficile d’affirmer que toutes les pratiques étaient mauvaises, sinon nos aînés n’auraient pas survécu.

Nous vivons dans une société d’hommes et de femmes. Chacun cherche son bien-être et son équilibre. Malheureusement, maltraiter ou brimer une partie reviendrait à retourner à l’état animal, car chaque personne a une raison d’être. En effet, la jeune fille n’est pas un jouet que l’on utilise jusqu’à la détérioration. Elle est tout une personne à part entière avec de la valeur peu importe son origine géographique, religieuse, ethnique, sociale.


La voix de Dieu

Petit agneau dans sa prairie, avec une formation de nuages pour entendre la voix de Dieu. Crédit : pixabay

La voix de Dieu tonne au loin.

La nature répond à son appel ardent.

Par des éclairs et de la pluie,

Le ciel acquiesce avec force.

Les animaux en débandade,

Se dirigent vers le lieu secret,

En laissant derrière eux leurs nids douillets.

Le ventre de la terre gargouille,

Car les nappes phréatiques ne veulent plus se retenir.

Tout se fend et cède la place à sa voix.

Sauf moi.

Mon âme ne réagit pas à cet appel.

Moi qui suis pourtant créée en son image.

La voix de Dieu m’est inaudible.

Mon esprit ne tressaille pas,

Mon cœur ne le ressent pas,

Car je lui interdis l’accès à mon âme.

Face aux calamités du monde, à ma souffrance humaine,

Aux cris de la veuve et de l’orphelin,

Les voies de Dieu devinrent impénétrables.

Les hommes taisent leur conscience et vident le grenier public.

Dieu voit, mais sa voix est imperceptible.

Son silence règne en maître,

Pendant que les armes font la fête au Sahel.

Le vent souffle à déraison,

Comme pour marquer l’omniprésence du Très haut.

Tous réagissent et courent vers ce mystérieux endroit,

Me laissant dans ma colère insondable.

J’espérai malgré tout l’entendre dans mon insurrection,

Mais sa voix m’était inintelligible.


Les championnats du monde d’Athlétisme

Le logo de l’événement inspiré de la statue de la Liberté, l’un des monuments les plus connus de la capitale hongroise, érigée en 1947 en mémoire de la libération de la ville deux ans plus tôt par les troupes soviétiques.  Crédit : francs jeux

Pour Marie CURIE, « La vie n’est facile pour aucun de nous. Mais quoi, il faut avoir de la persévérance, et surtout de la confiance en soi. Il faut croire que l’on est doué pour quelque chose, et que, cette chose, il faut l’atteindre coûte que coûte ». Budapest m’a fait rêver avec les championnats du monde d’Athlétisme, qui se sont déroulés du 19 au 27 août 2023. Il fallait compter plus de 2000 athlètes de 200 pays. Les différentes nations étaient non seulement représentés par des athlètes très performants, mais toutes les disciplines étaient également mises en valeur.

Durant cette période de compétition, ils me firent ressentir des émotions que j’ignorais avoir. De la peur à la joie, de l’angoisse à l’espoir, j’étais en émoi après chaque top départ. En effet, le palmarès fait par le commentateur sur tel ou tel athlète, augmentait le suspense et l’envie de voir la performance de celui-ci. Par mon billet sur les championnats du monde d’Athlétisme, je voudrais partager l’expérience vécue. Les compétiteurs et compétitrices m’ont appris, en regardant mon petit écran, la confiance en soi, la persévérance, et le courage dans tout ce que l’on entreprend.

La confiance en soi

Un image illustrant trois athlètes. Crédit : olympics

Chaque soir, grâce à la chaîne de télévision française France 2 et France 3, j’étais scotchée à mon poste téléviseur pour suivre une épreuve de décathlon ou d’heptathlon, de marathon, de sprint, de lancer du disque, de marteau, de poids, de javelot, à la perche et autres. Sur le terrain, la confiance en soi se lisait sur le visage des athlètes. Ils témoignaient d’une grande assurance avant les épreuves.

Le stress pouvait être perçu chez certains athlètes, mais dans l’ensemble ils étaient confiants. Tous les mouvements du corps étaient déterminés. Leurs démarches, leurs regards et leurs gestes reflétaient un sentiment de sûreté face à leurs adversaires, car personne ne sait qui sera le premier ou la première à la ligne d’arrivée.

A travers eux, je compris qu’il fallait avoir cette confiance en soi contre les adversités de la vie. Pour les athlètes, il y a tout un pays qui croit en eux. Des hommes, des femmes et des jeunes qui espèrent, qu’ils ramèneront une médaille et les rendraient fiers aux yeux des autres nations. L’athlète sur le terrain a une triple mission à remplir, à savoir satisfaire son pays, ses fans et lui-même. Pour cela, il doit afficher un sentiment de sécurité inébranlable.

Je pouvais le percevoir chez tous les compétiteurs, surtout en les personnes des américains et jamaïquains. Effectivement, ils affichaient des sourires et faisaient des gestes, quand la caméra les filmaient. Au-delà de la confiance en soi, la persévérance, est un facteur déterminant pour gagner. Par exemple, l’américain Noah LYLES était tout serein durant toutes ses sorties. Il va terminer ce championnats avec trois médailles d’or en détrônant les champions olympiques d’Italie et de la Jamaïque.

La persévérance  

Les championnats du monde d’Athlétisme me firent voir qu’il ne faut jamais abandonner et cela jusqu’à la dernière minute. Sur le terrain, les athlètes couraient, sautaient et lançaient comme si leur vie en dépendait. En effet, la persévérance des athlètes étaient perceptible quand il ne leur restait qu’une chance de pouvoir se qualifier pour les épreuves de la demi-finale ou la finale. J’avais l’impression qu’ils puisaient dans leurs dernières forces pour décrocher la médaille d’or, tant convoitée.

J’étais stupéfaite par la détermination de la Néerlandaise Sifan HASSAN qui tomba lors de l’épreuve du 10. 000 m féminin, mais elle continua les autres compétitions à savoir les 1 500 m où elle obtint la médaille de bronze et du 5000 m avec une médaille d’argent. Avec ses bandages, Sifan HASSAN courra et luttait jusqu’à la ligne d’arrivée. Je pouvais remarquer non seulement de la douleur dans sa course, mais aussi de la persévérance à atteindre son but. Une fierté inexplicable m’anima pour cette jeune femme. Durant les épreuves du championnat d’Athlétisme, nombreux sont ceux et celles qui tombèrent ou qui firent des faux départs. Certains eurent la chance de participer dans une autre épreuve. D’autres furent disqualifiés et perdirent des mois d’entrainement. Il fallait énormément de courage aux athlètes pour accepter des situations, qui font mal au cœur.

Le courage

Hugues Fabrice ZANGO, le nouveau champion du monde de triple saut. Crédit : getty images

Les championnats du monde d’Athlétisme m’ont permis de constater une grande persévérance chez les athlètes, mais également du courage à revendre. Il est vrai que ce sont des athlètes professionnels, qui travaillent d’arrache-pied pour des records personnels et internationaux. Ils doivent en plus faire briller leurs pays et établir des records nationaux. Je me rappelle que j’avais du mal à représenter mon collège dans une activité, de peur de mal faire ou d’échouer. J’avais de l’admiration pour eux, à travers mon écran de télévision.

Pendant les jeux d’athlétismes, l’objectif était de ramener une médaille. Seulement quand on regarde bien, il n’était pas évident pour chaque athlète de passer les phases de qualifications. En effet, les performances des différents athlètes n’étaient pas visibles à l’œil nu. Jusqu’à la dernière minute, tout était possible et ils pouvaient espérer décrocher une médaille. Raison pour laquelle, je suis d’avis avec Nelson MANDELA quand il dit : « J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre ».

Le courage d’avancer, quoiqu’il advienne, était admirable surtout quand certains athlètes se faisaient éliminer. Le sourire s’affichait fièrement sur leurs visages et ils remerciaient le public. Ce dernier leur faisait des acclamations bien nourries pour les encourager.  Ils étaient sous les feux des projecteurs. Tous leurs gestes étaient scrutés et diffusés en direct. Il s’agit d’une double pression, à savoir bien réussir individuellement et faire bonne figure devant la nation.

Pour la première fois, j’eus la chance de regarder en intégralité le championnat du monde d’athlétisme. Les athlètes me firent rêver à moindre coût. En effet, à travers mon poste téléviseur, le monde était à ma porte, avec leur savoir-faire, leurs cultures, leurs langues et leurs joie de vivres. A chaque performance hors norme, mes acclamations resonnaient. Avec eux, je vécus de belles choses et appris la confiance en soi, la persévérance et le courage. Par ce championnat, ma liste d’athlètes modèles s’allongea, Usain BOLT et je suis contente de la relève.


Mon lion

Un lion majestueux dans la savane. Crédit : freepik

Mon lion,

Le maître de la savane est autoritaire par moment,

Mais chaleureux en tout temps.

Arrogant envers ceux et celles qui le minimisent,

Il sait s’affirmer et rester confiant dans les périodes douloureuses de sa vie.

Egocentrique quand les yeux de ses admiratrices sont posés sur lui,

Mon roi reste loyal à sa belle.

Des fois, son manque de remise en question freine l’expansion de nos sentiments,

Limitant malheureusement sa volonté à vouloir se surpasser dans le collectif.

Le roi de la savane sur un rocher contemplant au loin son royaume. Crédit : freepik

Les autres se leurrent à son sujet,

A cause de son indépendance envers eux.

J’essaie de le comprendre, seulement il n’arrive pas à m’expliquer son besoin d’attention.

Son excès de fierté l’empêche également de voir qu’il est l’élément positif de mon univers.

Mon élégant, je l’aime tant,

Malgré le fait qu’il a du mal à se détacher de son égo.

Mon brave est un excellent joueur et un fervent épicurien,

Ce qui pimente les nuits froides et les brises du matin de notre foyer.

J’aimerais crier sur les toits,

L’amour qui m’anime à sa présence.

Sensible aux regards des autres et,

Susceptible à leurs remarques,

Il m’interdit de le faire et maintient ma bouche fermée,

Par ses douces mains que j’affectionne à chaque contact.

Le puissant félin marchant dans la savane africaine. Crédit : freepik

Mon lion devient têtu à mon refus de le câliner toute la journée,

Car selon lui, il est passionné et attentionné à l’idée de m’enlacer.

Que mon âme est joyeuse de l’avoir,

Mon homme responsable et généreux.

Son amour est si créatif et exigeant.

J’aime ça et il le sait.

A nos heures perdues à discuter,

Quand son cœur tend à prendre tout personnellement,

Mon essentiel devient beau à mes yeux.


Les larmes d’Août

Les larmes d’Août : image faite par moi.

Gorgés d’eau,

Les yeux d’Août

Pleurent sans cesse.

Son premier jour

Ne présageait rien de bon,

Pour les amoureux du soleil.

Août refuse les mouchoirs,

Les consolations de ses amis,

Les douceurs de ses parents,

Les câlins de sa bien-aimée.

Ses sanglots se déversent par milliers.

Ses voisins et ses locataires lui supplient

D’arrêter de pleurer.

Août refuse d’écouter,

Alors que ses larmes,

Inondent leurs maisons,

Fragilisent les murs,

Humidifient leurs vêtements.

Août est inconsolable,

Noyant malheureusement

Les autres qui ignorent la source de son chagrin.


Lindsay, un ange au ciel

Un enfant montrant sa main où il est écrit no à l’harcèlement. Crédit photo : freepik

Mon cœur se fendit, après avoir regardé, sur TF1, l’histoire de Lindsay DRUON, un ange partit très tôt au ciel. Cette dernière se suicida par pendaison dans sa chambre, suite à l’harcèlement, qu’elle subissait dans son établissement scolaire. En suivant l’émission télévisée, je me suis demandée pourquoi les adolescentes se sont-elles prises autant à Lindsay ? D’où pouvait provenir une telle agressivité envers cette jeune fille ? Elle n’avait pas à être leur souffre douleur pendant près de huit mois.

L’émission Sept à Huit réveilla en moi des vieux souvenirs douloureux, que je pensais partis. Le harcèlement scolaire est un fléau, qui détruit toute personne qui cherche à s’insérer dans la société. Seulement, il y a des jeunes filles ou des jeunes garçons, qui ignorent le vécu ou les sentiments des autres. Ceux-ci agissent et n’imaginent pas les conséquences sur la vie de la personne harcelée. Contrairement à Lindsay, un ange au ciel, j’ai été harcelée dès mes six ans par un groupe de garçons du quartier. Nous avions aménagé dans ledit quartier, pour des questions de proximité avec le service de mon père. J’étais nouvelle et mon intégration fut un calvaire.

Une jeune fille assise par terre, qui se fait menacer par deux personnes. Crédit photo : freepik

Après chaque bagarre, je racontai mes déboires à mes parents, qui faisaient malheureusement la sourde oreille devant ma souffrance. Pour eux, il s’agissait des jeux d’enfants, qui prendront fin. Alors que je pouvais voir et ressentir chez ses enfants, de la méchanceté à mon égard. Il passait la majeure partie de leur temps à me demander le jour de notre départ. « Ce n’est pas votre maison. Vous vivez en location. Moi, mon père a construit…« , étaient les propos que je devais encaisser. Il arrivait des fois, que je sois la victime des petites filles aussi. Où était la solidarité féminine ? C’était épuisant et j’avais juste envie de repartir dans mon ancien quartier. Pour remédier à la situation, mes parents m’interdisaient de sortir pour éviter les heurts avec ces garçons. Cela ne les décourageait pas. Ils me guettaient et restaient devant la porte de la résidence.

N’ayant pas de grand frère ou de grande sœur, j’appris, donc, à me défendre et à user de toutes les stratégies pour ne plus me faire taper dessus ou insulter. La plupart des adultes ne disaient rien, car pour certains, je n’étais pas leur enfant et c’était des jeux d’enfants, et pour d’autres, je devais être forte et m’imposer. La compréhension était difficile à cette période, car je souffrais.

Pendant mon enfance, mes parents comprenaient difficilement mon agressivité et ma turbulence. J’aurai aimé leur dire, mais ils ne m’auraient pas crû.

La lettre écrite par Lindsay DRUON à ses parents pour leur expliquer son suicide. Crédit photo : Quora

Pour Lindsay DRUON, les harceleuses lui ont pris la vie. La jeune fille a demandé l’aide du directeur de l’établissement, qui ne réagit pas à son appel. Dans le reportage, je vis qu’elle a été attaquée, d’abord au sein de l’école, aux yeux de tous sans l’intervention d’adultes ou de camarades de classe. Ensuite, elles versèrent sur Lindsay une boisson gazeuse et l’une d’entre elles filmait. J’étais sous le choc. Une jeune fille de treize ans ne devrait pas vivre une telle expérience.

De même, son physique était l’objet de moqueries. C’est incompréhensible. En effet, les êtres humains sont différents. Par exemple, certains sont petits avec des grands yeux et des lèvres fines. Par contre, d’autres sont grands, avec un grand nez et des lèvres pulpeuses. Cela n’enlève en rien le fait qu’ils sont tous des êtres humains, qui ont le droit de vivre et d’être respectés. Lindsay, à présent un ange au ciel, était une belle jeune fille, qui savait aussi chanter. Elle nourrissait même le désir de participer à The Voice. Malheureusement, son rêve n’aboutira jamais, car un groupe de jeunes la trouvait laide et l’ont poussée au suicide.

Une fille tenant son son visage entre ses jambes, encerclée par trois personnes. Crédit photo : freepik

De plus en plus, je constate que la loi du plus fort tente à devenir la norme. Les personnes, qui sont censées y mettre un terme, ferment les yeux, en se disant que ça va passer. Des fois, j’entends des adultes dire, « à notre époque, nous avons fait ceci… Les temps étaient plus ardus… Aujourd’hui, vous les jeunes vous avez internet et souffrez moins…« .

Pourtant, ce n’est pas toujours le cas. En effet, chaque génération vit avec ses réalités, les avantages et les inconvénients. De nombreux jeunes souffrent dans le silence et sont obligés de faire semblant pour ne pas paraître faibles aux yeux des parents et de la société. Je trouve bien vrai, lorsque la grand-mère de Lindsay dit que sa petite fille ne s’est pas suicidée, mais qu’elle a été tuée sous le regard silencieux des personnes, qui avaient le pouvoir et la capacité d’agir.


La noix de cola

Une personne âgée qui donne une noix de cola à une personne plus jeune. Crédit photo : pixabay

Originaire d’Afrique, la noix de cola occupe une place importante dans l’histoire du vieux continent. Avant la colonisation, la noix de cola était fortement prisée par les populations d’Afrique et pour diverses raisons. La principale raison était le commerce fait, entre le nord de l’Afrique vers les marchés de la savane soudanienne occidentale, par des caravanes de porteurs et d’ânes. Force est de constater qu’au-delà de cet aspect financier, elle revêtait également un aspect médical, culturel et social dans les us et coutumes des habitants à l’époque précoloniale. De questionnements à questionnements, des personnes ressources vont m’apporter des éléments de réponses.

Depuis l’enfance, je remarquai, que la noix de cola était consommée par des personnes d’un certain âge. Ma grand-mère me répétait à la moindre occasion, que cela était pour les personnes âgées, car elles étaient sages. Le rapport entre la sagesse et sa consommation était assez intrigant et l’idée de m’intéresser plus à son histoire, taraudait mon esprit. A la suite de mes recherches documentaires et auprès des personnes ressources, j’appris que la noix de cola intervenait dans différents plans de la communauté africaine, hormis le volet commercial vulgarisé pendant la période coloniale.

Un tas de noix. Crédit photo : freepik

Pendant la période précoloniale, la noix de cola était présente lors de l’union de deux familles. En effet selon mes grands-parents, la petite noix occupe une place importante pendant les fiançailles. Ils notifièrent que c’est à la famille du jeune homme d’apporter le nombre de noix de cola demandées par la famille de la jeune fille. La famille du jeune homme devait également s’assurer de la taille et de la quantité des noix suivant les exigences de la future belle-famille. Ils me firent savoir que cela était significatif dans la tradition.

La noix de cola était un excellent excitatif à cette période. Au regard des travaux champêtres à accomplir et cela de façon manuelle à cette époque, les hommes et les femmes en consommaient pour rester non seulement éveiller, mais également être productifs. Bien évidemment cela est caché afin de faire passer nos ancêtres pour des paresseux.

Une personne qui trie des noix. Crédit photo : freepik

La manière pacifique de régler les conflits était une vertu des hommes et des femmes avant la période coloniale. La volonté de garder la communauté unie les poussait à entretenir de meilleurs rapports, les uns envers les autres malgré les différends. Ils avaient l’art et la manière de le faire, sans verser le sang. Effectivement, ils l’utilisaient pour le dénouement des conflits amicaux et familiaux. Pour mettre fin à l’offense, le plus âgé de la famille tendait l’oreille aux deux parties, sans juger.

Des noix présentées dans une main. Crédit photo : freepik

Après cela, il la divisait en deux et la tendait à chacun. Le pardon était effectif, lorsque les parties croquaient dans la noix, au même moment et en face de l’autre. Ainsi donc, la dispute jadis créée s’effaçait entre les deux amis.es ou familles.

Il faut noter également que, la noix de cola était présente lors des baptêmes et des anniversaires de décès. Mes grands-parents me firent savoir que, la noix de cola était incontournable dans ces genres de cérémonies. Seulement, ils se gardèrent de me donner la vraie signification, sous prétexte que je n’étais pas une initiée.

La noix de cola occupait une place importante dans la vie précoloniale. Au début, seul son aspect commercial captivait les uns et les autres, au détriment de ses autres vertus. Force était de constater qu’elle avait d’autres propriétés culturelles et sociales très peu vulgarisées. Leurs petites tailles retenaient peu l’attention à première vue, mais la richesse qu’elle renferme, est inestimable.


L’e-activisme au féminin

L’émergence des nouvelles technologies et des médias sociaux a ouvert de nouvelles avenues pour l’activisme, offrant aux individus du monde entier une plateforme puissante pour faire entendre leur voix. Dans ce contexte, l’e-activisme féministe a connu une croissance exponentielle, permettant aux femmes de partager leurs expériences, de défendre leurs droits et de mobiliser des communautés entières en ligne.

Une main sur le clavier d’un ordinateur. Crédit photo : freepik

À l’ère du numérique, l’e-activisme au féminin est une nouvelle forme de militantisme pour la promotion des droits des femmes et des filles. Cela a été plus remarquable avec la pandémie de COVID-19. L’e-activisme est, en effet, une forme active de militantisme conduite pour obtenir un changement économique, politique et/ou social avec les médias sociaux et les réseaux sociaux.

Avec les différentes recherches menées, je me posais la question de savoir, comment les femmes peuvent-elles apporter leurs contributions dans la promotion des droits des femmes et des filles à travers l’e-activisme ? Dans mes trouvailles, je remarque qu’elles usent de différents mécanismes et agissent pour le développement de leurs communautés.

Par la sensibilisation des femmes et des filles

Quatre femmes assises sur un banc en plein air manipulant leurs téléphones. Crédit photo : freepik

De nos jours, la plupart des habitants du globe sont connectés. Les messages diffusés atteindront toute personne, qui a un téléphone portable ou un compte sur les réseaux et médias sociaux connus. En effet, les militantes féminines ont la possibilité de toucher un grand nombre de femmes et filles. Elles peuvent sensibiliser sans se déplacer comme auparavant.

tweet de Michelle Obama sur le mariage forcé des enfants.

La contribution majeure de ses femmes reste la sensibilisation. Grâce à cette action, une fille vivant sur le continent américain, européen ou asiatique, est au courant des crimes commis sur d’autres femmes. Par exemple, les appels aux numéros d’urgence ont été multipliés par cinq dans certains pays du fait de l’augmentation du signalement de violences de la part du partenaire intime liées à la pandémie de Covid-19. J’ai eu à remarquer que l’éducation joue une part importante dans la sensibilisation des personnes concernées.

La promotion d’une éducation sur les droits fondamentaux

Une femme tenant une pancarte, le point levé, qui manifeste contre l’injustice et réclame ses droits. Crédit photo : freepik

L’éducation est un maillon essentiel dans le changement de mentalités et dans la promotion des droits des femmes et des filles dans le monde. Par l’e-activisme, des femmes leaders ont ainsi la possibilité d’impacter des milliers de femmes et de filles à travers des vidéos sur les réseaux sociaux. Cet enseignement et partage de connaissances peuvent susciter un éveil de conscience auprès des femmes et filles se trouvant dans des situations de précarité. Leurs parcours et leurs vécus constitueront une source de motivation et seront des modèles à suivre.

En matière d’exemple, je peux citer Jennifer Radloff, pionnière de l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) à des fins de justice sociale; Malala Yousafzai a commencé à revendiquer le droit à l’éducation au nom des filles de son pays; Damilola Odufuwa et Odunayo Eweniyi ont uni leurs forces pour créer la Coalition féministe, axée sur les droits et la sécurité des femmes, l’autonomisation économique et la participation politique des femmes au Nigéria; Ellen Johnson Sirleaf est une voix influente dans le processus visant à favoriser la participation des femmes à la vie politique et aux processus décisionnels. Pour avoir plus d’impact à travers l’e-activisme au féminin, la mise en place d’organisation féminine serait idéale pour faire passer leurs messages.

La création d’association féminine locale, nationale et internationale

Le meilleur moyen d’avoir un impact réel dans les actions à mener est le nombre de ses femmes activistes. En effet, je pense que le message à véhiculer serait plus crédible. Elles auront le pouvoir de décision dans certaines structures de leur communauté.

De même, les associations féminines militent pour la promotion et la garantie des droits des femmes et des filles. Par exemple, Le Monde selon les femmes est une ONG féministe active dans le monde du développement, de l’éducation permanente et les mouvements de femmes. Effectivement, son objectif est de faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes et entre le Nord et le Sud.

L’organisme Bridge, créé en 1992 et situé en Grande Bretagne, travaille sur les questions de genre au niveau théorique et pratique, dans le cadre de l’IDS (Institut of developement studies). Elle produit, à cet effet, de nombreux outils sur les thématiques « genre et développement ».

La Coalition Burkinabé pour les Droits de la Femme (CBDF) est une « Organisation de Référence pour les Droits des Femmes », avec quinze ONG et associations. En effet, elle regroupe une diversité de compétences autour d’une volonté commune de contribuer au respect des droits des femmes.

De même, il ressort que le message ne peut être véhiculé qu’à partir d’outils d’information accessibles par les femmes.

Les moyens de diffusion d’informations accessibles

Une panoplie d’instruments existe pour diffuser des messages pour atteindre la cible indiquée. À travers l’e-activisme au féminin, elles peuvent par des émissions radiophoniques partager leurs idéaux, mais aussi toucher la femme d’une zone reculée. En effet, dans certaines régions du monde et particulièrement en Afrique, la connectivité n’est pas encore effective et rend l’accès à internet difficile. Songer donc à créer des activités qui regroupent les femmes et les filles pour des échanges à vive voix est plus nécessaire.

La mise en place d’atelier ou de panel de formation

La promotion des droits à travers l’e-activisme au féminin passe par des séances de formation pour vulgariser les droits fondamentaux. En effet, les nouveaux outils technologiques pourraient engendrer de nouvelles e-activistes. Malheureusement, certaines personnes ignorent encore l’importance des nouvelles technologies pour la promotion et la vulgarisation de des activités féminines.

Les femmes contribuent de diverses manières pour promouvoir leurs droits et ceux de la jeune fille. En effet, avec le numérique, les contraintes financières liées aux voyages diminuent. Elles sont ainsi donc proches tout en étant à distance. L’e-activisme des femmes a bien évolué surtout avec la pandémie de COVID-19.

La sensibilisation via les réseaux et médias sociaux, la promotion d’une éducation sur les droits fondamentaux, la mise en œuvre d’atelier ou de panel de formation, la promotion de moyens de diffusion d’informations accessibles sont autant de moyens que les femmes ont à leur disposition pour promouvoir leurs droits. De même, l’e-activisme au féminin serait plus effective et efficace par la subvention ou le don d’appareils digitaux à des femmes et à des filles avec peu de moyens.


Le désir d’une servante

Cristal raconte son parcours avec tous les rebondissements que la vie lui a fait vivre. La ville, un rêve nourrit par beaucoup de jeunes pour améliorer leurs conditions de vie. Le désir d’une servante, une histoire tirée de faits réels.

Une jeune servante entrain de nettoyer le sol. Crédit photo : freepik.

Le village n’était pas fait pour moi et je le savais depuis toujours. A mes cinq ans, je me rappelle comme si c’était hier, mon oncle m’avait ramené de la ville, une belle robe bleue et des chaussures fermées de couleur blanche.

Je les gardais précieusement au fond de ma valise et ne les sortais que pour les grandes occasions du village. J’en faisais des jalouses, vous pouvez me croire.

La vie poursuivait son bout de chemin et moi je la suivais sans broncher. A ma dix-septième année, je décidai de quitter le village pour la ville. Je n’arrivais pas à imaginer une perspective d’avenir en restant dans ma campagne. En effet, j’ai échoué plus de trois fois à mon certificat d’étude primaire et j’avais refusé de surcroît le mariage forcé que mon père avait prévu pour moi.

À cet effet, j’étais devenue l’indésirable de la famille et le sujet de conversation des personnes oisives de mon village. Je sortais rarement et j’acceptais toutes les tâches qui pouvaient me mener loin de cet endroit. J’avais eu écho, par une amie qui vivait en ville depuis quelques temps déjà, qu’une famille recherchait une aide ménagère. Sans tarder, je plis mes bagages, pris le car du matin et partis sans dire mot. Heureusement que personne ne me remarqua.

J’arrivai effectivement à la gare comme prévu et ma future patronne vint me chercher. C’était une dame menue, aimable à vu d’œil et de taille moyenne. Elle était d’un noir brillant, avec des dents blanches et bien ajustées. Et son regard était chaleureux : une belle dame. J’allais pouvoir vivre mon désir de servante !

Le trajet ne m’a pas paru très long, car j’étais très occupée à admirer toutes ses choses que je n’avais jamais vu. Comparée au village, la ville était, en effet, un autre monde.

Après avoir passé quelques jours dans cette nouvelle famille, je commençais à prendre mes marques. Je faisais les courses sans l’intervention de « tantie ». Je l’appelais ainsi car c’était coutume en ville. Ayant la possibilité de sortir sans que l’on ne s’inquiète pour moi, j’ai rencontré Alouz, un jour en me rendant au marché.

Alouz, jeune étudiant en économie, vivait dans le quartier avec ses amis, dans une petite chambre qu’ils avaient loué pour la période de leurs études. Il n’avait rien d’extraordinaire, mais laissait percevoir une grâce de gosse de riche. Ce jeune homme me plaisait énormément, malgré la pauvreté qui l’animait. Alouz était élégant et parlait comme une personne ayant vécu pendant longtemps, avec des personnes de la haute société. Pourrait-il m’aider à assouvir mon désir de servante ? Je l’ignorais.

Au fur et à mesure que la relation évoluait, je donnais ce que je pouvais à Alouz pour l’aider au regard de sa condition estudiantine. Je n’appréciais pas cette situation, car Alouz ne faisait pas le quart pour moi. Mon salaire échappait à mon contrôle. Oui, je n’arrivais plus à m’en sortir.

En effet, ma mère avait des besoins que je devais honorer. Mon père me rappelait aussi les sacrifices qu’il avait fait pour moi et j’avais l’impression de lui être redevable. En plus, mes tantes et oncles n’hésitaient pas à me rappeler leur importance dans la finalisation de mon futur mariage coutumier. Enfin, mes frères et sœurs, toujours en bas âge, citaient également leur besoins quand ils avaient l’occasion de m’avoir au téléphone.

J’étais épuisée et je n’avais personne à qui parler. En ville, Alouz était mon seul secours.

Et je fis une chose que je regrette encore aujourd’hui. Cet acte me ramena directement au village avec un grand déshonneur. Quand je m’asseyais seule des fois, j’y repensais et les larmes coulaient.

N’ayant plus d’argent pour satisfaire les petits caprices d’Alouz, les conflits s’installaient tout doucement et je sentis que si je ne fis rien, il allait me quitter.

Un lundi, jour de travail, la maison se vida de toutes ses âmes. J’ai accompli toutes mes tâches quotidiennes comme d’habitude. Au moment de servir le repas pour le midi, j’ai eu la bonne idée de tout lui donner. Il n’était pas sûr, selon mes estimations, que les enfants reviennent à la maison.

Mais, je n'aurai pas dû.

Ce jour-là, toute la famille rentra à la maison pour accueillir un de leurs enfants qui avait passé la majeure partie de sa vie en Europe.

Les bagages rangés, les rafraîchissements servis, les nouvelles données, il ne restait qu’à passer à table pour se restaurer. Malheur à moi, il n’y avait plus rien et le restant de la monnaie, je l’ai donné à Alouz. Ne pouvant pas être sauvée ou excusée, « tantie » me demandait de quitter sa maison sur le champ. En effet, je n’étais pas à mon premier coup d’essai. Mais cette fois-ci, j’ai touché à la nourriture familiale et aucun mensonge ne pouvait camoufler mon acte.

L’amour, j’ai voulu le vivre à ma manière, avec un jeune homme qui n’hésita pas à me renier quand j’ai été licenciée. J’avais 22 ans quand je retournai au village.

Je n’avais rien épargné.

Et je n’avais rien réalisé. Malheureusement, mon désir de servante s’était évanoui en me laissant un goût moisi dans la gorge.


La femme de mars

Incroyable femme modèle afro-américaine. Crédit : Freepik

Femme douce,

Femme caractérielle,

La femme de mars chérit sa liberté.

Femme résiliente,

Femme fougueuse,

La femme de mars veut être écoutée,

Car,

Face à une foule endormie ou attentive, ses mots comptent.

Femme charmante coiffure frisée. Crédit : Freepik

Femme silencieuse,

Femme loquace,

La bien-aimée se projète dans l’avenir.

Femme de la basse classe,

Femme de la haute société,

L’ange au féminin se veut omniprésent.

Femme fertile,

Femme stérile,

La mère sait être aimante.

Femme heureuse reflétant une forte confiance. Crédit : Freepik

Femme dépendante,

Femme indépendante,

L’alter ego mérite le respect.

Femme bordélique,

Femme soignée,

La fille d’ève possède une âme d’artiste.

Femme conciliante,

Femme catégorielle,

La moitié du ciel demeure humaine.

Superbe fille blanche aux cheveux longs. Crédit : Freepik

Femme célibataire,

Femme mariée,

La bonne femme est à désirer.

Femme religieuse,

Femme païenne,

La femme de mars est une création divine.

Femme voyeuse. Crédit : Freepik

Femme autochtone,

Femme étrangère,

La citoyenne du monde est porteuse d’espoir.

Femme incomprise,

Femme cataloguée,

La femme de mars s’exprime en finesse.

Joyeuse femme musulmane. Crédit : Freepik

Femme soumise,

Femme rebelle,

La demoiselle du château veut vivre.

Femme aventurière,

Femme discrète,

La femme amoureuse est riche en histoire.

Femme belle,

Femme laitte,

La femme de mars est une émanation de grâces.

Femme élégante avec les cheveux bouclés. Crédit : Freepik

Femme curieuse,

Femme indifférente,

La créature de Vénus a un esprit galactique.

Toutes les femmes sont enfermées dans des carcans, qui traduisent peu leurs essences. Elles ont, en effet, une personnalité à embrasser inlassablement, et aussi un caractère à découvrir patiemment et à chérir à l’infini.

Chaque femme est unique, car le mystère enveloppe tout son être et force la curiosité. De la naissance jusqu’à la mort, elle bouleverse les univers, qui sont aptes à l’accueillir.

La femme de mars est, tout simplement, une amoureuse de la vie.