Les championnats du monde d’Athlétisme

Article : Les championnats du monde d’Athlétisme
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29 septembre 2023

Les championnats du monde d’Athlétisme

Le logo de l’événement inspiré de la statue de la Liberté, l’un des monuments les plus connus de la capitale hongroise, érigée en 1947 en mémoire de la libération de la ville deux ans plus tôt par les troupes soviétiques.  Crédit : francs jeux

Pour Marie CURIE, « La vie n’est facile pour aucun de nous. Mais quoi, il faut avoir de la persévérance, et surtout de la confiance en soi. Il faut croire que l’on est doué pour quelque chose, et que, cette chose, il faut l’atteindre coûte que coûte ». Budapest m’a fait rêver avec les championnats du monde d’Athlétisme, qui se sont déroulés du 19 au 27 août 2023. Il fallait compter plus de 2000 athlètes de 200 pays. Les différentes nations étaient non seulement représentés par des athlètes très performants, mais toutes les disciplines étaient également mises en valeur.

Durant cette période de compétition, ils me firent ressentir des émotions que j’ignorais avoir. De la peur à la joie, de l’angoisse à l’espoir, j’étais en émoi après chaque top départ. En effet, le palmarès fait par le commentateur sur tel ou tel athlète, augmentait le suspense et l’envie de voir la performance de celui-ci. Par mon billet sur les championnats du monde d’Athlétisme, je voudrais partager l’expérience vécue. Les compétiteurs et compétitrices m’ont appris, en regardant mon petit écran, la confiance en soi, la persévérance, et le courage dans tout ce que l’on entreprend.

La confiance en soi

Un image illustrant trois athlètes. Crédit : olympics

Chaque soir, grâce à la chaîne de télévision française France 2 et France 3, j’étais scotchée à mon poste téléviseur pour suivre une épreuve de décathlon ou d’heptathlon, de marathon, de sprint, de lancer du disque, de marteau, de poids, de javelot, à la perche et autres. Sur le terrain, la confiance en soi se lisait sur le visage des athlètes. Ils témoignaient d’une grande assurance avant les épreuves.

Le stress pouvait être perçu chez certains athlètes, mais dans l’ensemble ils étaient confiants. Tous les mouvements du corps étaient déterminés. Leurs démarches, leurs regards et leurs gestes reflétaient un sentiment de sûreté face à leurs adversaires, car personne ne sait qui sera le premier ou la première à la ligne d’arrivée.

A travers eux, je compris qu’il fallait avoir cette confiance en soi contre les adversités de la vie. Pour les athlètes, il y a tout un pays qui croit en eux. Des hommes, des femmes et des jeunes qui espèrent, qu’ils ramèneront une médaille et les rendraient fiers aux yeux des autres nations. L’athlète sur le terrain a une triple mission à remplir, à savoir satisfaire son pays, ses fans et lui-même. Pour cela, il doit afficher un sentiment de sécurité inébranlable.

Je pouvais le percevoir chez tous les compétiteurs, surtout en les personnes des américains et jamaïquains. Effectivement, ils affichaient des sourires et faisaient des gestes, quand la caméra les filmaient. Au-delà de la confiance en soi, la persévérance, est un facteur déterminant pour gagner. Par exemple, l’américain Noah LYLES était tout serein durant toutes ses sorties. Il va terminer ce championnats avec trois médailles d’or en détrônant les champions olympiques d’Italie et de la Jamaïque.

La persévérance  

Les championnats du monde d’Athlétisme me firent voir qu’il ne faut jamais abandonner et cela jusqu’à la dernière minute. Sur le terrain, les athlètes couraient, sautaient et lançaient comme si leur vie en dépendait. En effet, la persévérance des athlètes étaient perceptible quand il ne leur restait qu’une chance de pouvoir se qualifier pour les épreuves de la demi-finale ou la finale. J’avais l’impression qu’ils puisaient dans leurs dernières forces pour décrocher la médaille d’or, tant convoitée.

J’étais stupéfaite par la détermination de la Néerlandaise Sifan HASSAN qui tomba lors de l’épreuve du 10. 000 m féminin, mais elle continua les autres compétitions à savoir les 1 500 m où elle obtint la médaille de bronze et du 5000 m avec une médaille d’argent. Avec ses bandages, Sifan HASSAN courra et luttait jusqu’à la ligne d’arrivée. Je pouvais remarquer non seulement de la douleur dans sa course, mais aussi de la persévérance à atteindre son but. Une fierté inexplicable m’anima pour cette jeune femme. Durant les épreuves du championnat d’Athlétisme, nombreux sont ceux et celles qui tombèrent ou qui firent des faux départs. Certains eurent la chance de participer dans une autre épreuve. D’autres furent disqualifiés et perdirent des mois d’entrainement. Il fallait énormément de courage aux athlètes pour accepter des situations, qui font mal au cœur.

Le courage

Hugues Fabrice ZANGO, le nouveau champion du monde de triple saut. Crédit : getty images

Les championnats du monde d’Athlétisme m’ont permis de constater une grande persévérance chez les athlètes, mais également du courage à revendre. Il est vrai que ce sont des athlètes professionnels, qui travaillent d’arrache-pied pour des records personnels et internationaux. Ils doivent en plus faire briller leurs pays et établir des records nationaux. Je me rappelle que j’avais du mal à représenter mon collège dans une activité, de peur de mal faire ou d’échouer. J’avais de l’admiration pour eux, à travers mon écran de télévision.

Pendant les jeux d’athlétismes, l’objectif était de ramener une médaille. Seulement quand on regarde bien, il n’était pas évident pour chaque athlète de passer les phases de qualifications. En effet, les performances des différents athlètes n’étaient pas visibles à l’œil nu. Jusqu’à la dernière minute, tout était possible et ils pouvaient espérer décrocher une médaille. Raison pour laquelle, je suis d’avis avec Nelson MANDELA quand il dit : « J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre ».

Le courage d’avancer, quoiqu’il advienne, était admirable surtout quand certains athlètes se faisaient éliminer. Le sourire s’affichait fièrement sur leurs visages et ils remerciaient le public. Ce dernier leur faisait des acclamations bien nourries pour les encourager.  Ils étaient sous les feux des projecteurs. Tous leurs gestes étaient scrutés et diffusés en direct. Il s’agit d’une double pression, à savoir bien réussir individuellement et faire bonne figure devant la nation.

Pour la première fois, j’eus la chance de regarder en intégralité le championnat du monde d’athlétisme. Les athlètes me firent rêver à moindre coût. En effet, à travers mon poste téléviseur, le monde était à ma porte, avec leur savoir-faire, leurs cultures, leurs langues et leurs joie de vivres. A chaque performance hors norme, mes acclamations resonnaient. Avec eux, je vécus de belles choses et appris la confiance en soi, la persévérance et le courage. Par ce championnat, ma liste d’athlètes modèles s’allongea, Usain BOLT et je suis contente de la relève.

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