11 décembre 2023

Ma première œuvre littéraire

La couverture de mon recueil de poèmes, Larmes silencieuses

Devenir auteure n’a jamais été un rêve. Enfant, je rêvais de voyager et de découvrir le monde. En effet, je voulais m’imprégner des choses que mes yeux apercevaient à travers mon petit poste de télévision. Je voulais vivre des sensations extraordinaires que personne dans mon entourage avait vécu. L’envie de partir au loin animait l’esprit de la petite fille que j’étais, comme si je fuyais quelque chose. Pourtant, j’aimais la vie que je menais auprès de ma famille. En effet, la famille est très importante pour moi et les voir chaque jour me comblait. Seulement, je ne détenais pas les clés du destin et la vie en a décidé autrement. Aujourd’hui, je fais paraître ma première œuvre littéraire Larmes silencieuses, qui est un recueil de poèmes.

Depuis le Lycée, la poésie me fascina, me subjugua, me charma et me conquit. J’écrivais déjà mes textes. Peut-être pour plaire ou me libérer, je ne saurai trouver le juste milieu. Les personnes auxquelles je les faisais lire, les trouvaient juste beaux. Mes textes n’évoquaient pas une émotion unique en elles. Alors que mon objectif majeur, était de partager ce que mon cœur ressentait.

Au fil des ans, j’appris sur le tas, en lisant des œuvres poétiques, en cherchant à comprendre la méthode et la technique pour écrire une poésie époustouflante à la hauteur d’auteurs.es de renoms. Dans ma quête, la finalité n’était pas de finir auteure, mais de coucher sur le papier, l’histoire d’une jeune fille, qui avait du mal à transformer la vérité pour plaire à des esprits mortifiés par la réalité. En effet, le fait de nommer le chat d’un autre nom ne change pas sa nature. Il reste toujours un chat.

La poésie, c’est quoi ? France culture

A un moment donné, je me rendis compte que mon cahier se remplissait de textes. En toute franchise, la qualité m’importait plus que la quantité. Cependant, je devais m’assurer que mes textes n’étaient plus juste beaux, mais que chaque vers dégageait des émotions indescriptibles.

Les réseaux sociaux furent, donc, la vitrine sur laquelle j’affichai mes écrits. De nos jours, en effet, internet est un village planétaire et je savais que je pouvais tomber sur des professionnels ou des amateurs, qui pourraient me donner des orientations afin d’améliorer mon travail. Je décidai également de participer à des concours poétiques pour tester ma plume. J’eus des retours positifs m’incitant à faire mieux.

Après six années d’écriture, je soumis mon recueil de poèmes, ma première œuvre littéraire à une maison d’édition. Celle-ci me fit savoir par la suite, que mon œuvre était éditable et paraîtrait d’ici la fin de l’année. Grande fut ma joie ! Comme un bébé qui fait ses premiers pas, je fais mes premiers pas dans l’arène de la littérature burkinabè et dans la littérature du monde.

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